Une Astuce Bonheur
Trouver votre vrai vous
« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris ! »
Plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ? « To be or not to be ? » Être ou ne pas être comme disait Shakespeare…
Mais pourquoi est-ce donc si difficile de savoir qui nous sommes, ce que nous faisons ici et devenir le meilleur de nous-mêmes ?
Car voici comment nous sommes éduqués pour beaucoup d’entre nous : il faut être le meilleur, avoir de bonnes notes, être performant, battre les autres…plutôt qu’être heureux ! Tous nos jeux fonctionnent comme ça, de même que nos écoles et même nos familles ! Et, c’est là ce que j’appelle la « déconfiturisation personnelle aiguë » commence ! Nous perdons qui nous sommes…
Nous perdons notre identité car nous ne savons plus ce qui nous réjouit vraiment, le seul et unique but que nous poursuivons, c’est de gagner, être le meilleur, avoir le meilleur score…et ensuite nous éduquons nos enfants ainsi ! Mais, on ne gagne pas à tous les coups… Et puis, dans cette course là, on n’est jamais heureux, jamais soi-même, on ne profite pas des expériences pour ce qu’elles sont mais pour gagner quelque chose et…quand on ne gagne pas, on finit par croire qu’on est nul…qu’on ne va jamais y arriver…et à la fin, on ne sait plus ce qui nous rend heureux, on a l’impression de lutter en permanence et…c’est la déconfiturisation …
Pour illustrer cela, voici un extrait de « Code Lumière » :
« – Je suis contente que vous me disiez cela car j’ai parfois l’impression de perdre mon temps.
– Là, c’est ton ego qui vient de parler. Je ne distribue pas de bons ou de mauvais points. Le problème de votre société et ce pourquoi elle fonctionne si mal, réside dans le fait que vous êtes tous éduqués depuis toujours à obéir à un système de récompense, punition. Tu as bien fait ton travail à l’école, tu as une bonne note, tu as été sage, tu auras un cadeau. Tu n’as pas été sage, tu seras puni, tu as mal travaillé à l’école, tu as une mauvaise note et tu seras peut-être même puni pour avoir désobéi. Ce système annihile toute capacité à l’être humain de se centrer sur son être et l’oblige sans cesse à « faire » quelque chose.
– Mais comment voulez-vous que les choses fonctionnent autrement pour faire marcher la société ? Il faut bien avoir un cadre et enseigner ce qui est bien ou ce qui est mal.
– Il n’y a rien de mal ou rien de bien dans l’absolu. Tout ce que vous faites, dans cette forme d’éducation carotte/bâton, c’est d’enlever à l’être humain sa motivation intérieure, ce pourquoi, il a foncièrement envie de faire des efforts et ce qui lui tient à cœur. Or, chacun de nous doit se confronter dans sa vie aux conséquences que ses actes engendrent réellement et non à la punition ou la récompense extérieure qu’ils pourraient engendrer. Nous sommes des êtres et non des « faire-humains ». Nous devons donc centrer nos efforts sur « être bon » et non « faire une bonne action » car si tu es foncièrement bon, toutes tes actions seront en conformité avec qui tu es. Ainsi, si un jour, une de tes actions engendre de la souffrance par exemple, tu comprendras tout seul que ce n’est pas la bonne façon de faire et tu essaieras de changer ta façon de faire et de réparer la souffrance que tu as causée. Dans le cas contraire, si tu as juste appris ce qui se fait ou ce qui ne se fait pas, sans aucune conscience intérieure, tu peux très bien faire quelque chose qui semble correspondre à vos normes de bien ou de mal, juste pour attendre la récompense qui va avec (de l’argent, des félicitations, de la réussite sociale par exemple), sans jamais te soucier des conséquences réelles de tes actes et de l’impact que tu as sur le monde dans lequel tu vis. »
Bon, pas de panique, je connais tout ça moi aussi, j’ai aussi été éduquée de cette façon ! ça se soigne !
Voici quelques pistes pour y arriver :
- Lorsque vous ne savez pas quel choix faire, faites le calme en vous avec de la cohérence cardiaque, de la méditation… laissez-vous le temps de la réflexion
- Libérez-vous du regard des autres – quel que soit leur avis, c’est vous qui vivez votre vie et les autres ne sont pas à votre place !
- Au cours des prochaines semaines, essayez de vous observer : pourquoi je fais cela, cela me rend-il heureux, suis-je dans l’instant présent, en train de vivre les choses ou bien suis-je juste en train de penser, de stresser, de ressasser ou anticiper ?
- Remettez vous dans le présent : profitez de chaque instant, dites-vous que le présent est le seul moment qui vous appartient vraiment ! Ce qui est pris n’est plus à prendre !
- Observez aussi votre motivation pour faire les choses : parce que cela vous fait plaisir ou par contrainte ou encore pour faire plaisir à quelqu’un d’autre ?
- Choisissez d’avantage ce qui représente votre Vrai vous : faites ce qui vous fait du bien, même si c’est peu conventionnel ou pas dans le cadre ! L’important c’est d’être authentique et de se sentir bien !
- Abandonnez le contrôle au profit de la joie d’être : dites-vous une bonne fois pour toutes que dans la vie rien n’est vraiment contrôlable, même pas vos propres réactions, alors vous imaginez que c’est bien illusoire de penser contrôler les autres ou les événements !
- Faites vous confiance – à l’intérieur de vous vous savez Qui vous êtes vraiment et ce qui a du sens pour vous !
- Ecoutez votre coeur : Vous pouvez parfois choisir de ne pas voir ou entendre ce qui vous déplaît mais vous ne pouvez pas empêcher votre coeur de sentir ce qu’il ressent !
Allez, vous allez y arriver, un peu de patience, comme dit Confucius : « Le plus grand des voyages commence par un premier pas ! »… Et en attendant, vous pouvez méditer ceci :
Pour découvrir d’autres clés pour vous et votre bonheur, retrouvez-moi le mardi 21 mai à 9h50 et mercredi 22 mai à 15h15 sur Radio France bleue Touraine, chronique « bien-être » !
Et, pour aller à la découverte de votre Vrai Vous, je vous invite à me rejoindre à un stage de rêve cet été qui sera le début de votre transformation :
Renaître à soi-même
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